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vendredi, 29 février 2008

Paris chic et choc

Comme toutes les grandes villes du monde, Paris n'échappe pas à la règle : le luxe y côtoie la misère. Le luxe attire les badauds comme la lumière attire les papillons de nuit. On se prend à rêver devant ces vitrines de la place Vendôme.



 




 

On n'entre pas dans ces lieux comme on pénètre dans n'importe quel magasin. "Circulez, il n'y a rien à voir!".



 



 




 

Mais la misère ne veut pas être en reste. Pour s'en convaincre, pas besoin d'aller bien loin. Elle est là, présente au détour d'une rue, avec Clodo qui fait la manche. Elle se remarque aussi sur les quais, avec ces campements improvisés.



 




 

Voici deux mondes que tout sépare et qui cependant vivent côte à côte. Le plus grave c'est que l'on finit par s'habituer à ces images et que l'on ne prête même plus attention à la misère quotidienne d'une partie de la population. Elle fait partie du décor !



 




 

Alors que j'attendais l'arrivée du train, j'ai remarqué dans un recoin un jeune homme qui dormait dans son sac de couchage. Il avait un chien avec lui. Autour de lui régnait l'agitation quotidienne des heures de pointe. Les gens allaient et venaient, pressés. Personne ne prêtait la moindre attention à lui. De son côté, il semblait ignorer totalement leur présence. On avait l'impression qu'ils ne se voyaient pas. Une dame s'est pourtant arrêtée pour discuter avec lui. Il m'a semblé qu'elle lui donnait un billet. Puis elle a repris son chemin et lui s'est recouché, son chien lové contre lui.